Cérémonie de cl?ture : les JO de Paris 2024 s'achèvent en musique entre le Stade de France et le Jardin des Tuileries
La cérémonie de cl?ture des Jeux olympiques 2024 de Paris se tient en France, le 11 ao?t. (Xinhua/Xia Yifang)
Après quinze jours intenses d'épreuves, les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés dimanche par une cérémonie de cl?ture au Stade de France. Musiciens et athlètes ont été mis à l'honneur tout au long d'un spectacle se déroulant entre le Jardin des Tuileries et le Stade de France.
Comme pour la cérémonie d'ouverture, c'est le metteur en scène Thomas Jolly qui s'est chargé de la conception de la cérémonie de cl?ture des Jeux Olympiques. Le spectacle s'est déroulé au Stade de France (Seine-Saint-Denis) sous une chaleur écrasante, après les pluies torrentielles du 26 juillet.
Les festivités ont débuté à 21H00 avec une interprétation surprenante de la chanson "Sous le ciel de Paris" d'Edith Piaf, par la jeune chanteuse Zaho de Sagazan, vêtue d'une robe bicolore. Cette performance, accompagnée par le ch?ur de l'Académie Haendel-Hendrix, a inauguré une soirée qui se déroulait en partie aux Tuileries. Le nageur Léon Marchand, figure montante du sport fran?ais et quintuple médaillé olympique - dont quatre médailles d'or - a ensuite symboliquement éteint la vasque olympique, avant qu'un drone n'offre une vue spectaculaire sur les Jardins des Tuileries, pour plonger ensuite dans un Stade de France déjà très animé.
L'atmosphère festive s'est intensifiée avec l'arrivée des délégations et le défilé des porte-drapeaux, sur fond de musique orchestrale. La foule a réservé une ovation chaleureuse aux 8.700 athlètes présents, marquant ainsi la fin des compétitions avec enthousiasme.
La cérémonie a ensuite offert une performance unique du "Golden Voyager", un personnage fictif tout de doré vêtu et interprété par le breakdancer Arthur Cadre. Ce tableau futuriste, inspiré de films de science-fiction, a suscité de l'étonnement, dans une chorégraphie plut?t lente dans l'ensemble, accompagnée par des effets visuels et sonores de haute qualité, bien que moins dynamique que la cérémonie d'ouverture.
L'arrivée de l'orchestre Divertimento et des jeunes de la Ma?trise de Fontainebleau a marqué un des moments forts de la soirée, avec une interprétation de "L'Hymne à Apollon" réarrangé par le compositeur Gabriel Fauré qui avait été chanté lors du Congrès de la Sorbonne qui avait précédé les premiers Jeux modernes. Cette séquence, véritable opéra en plein air, a particulièrement mis en valeur les musiciens, et a été le cadre d'une évocation de L'Homme de Vitruve de Léonard de Vinci.
La fête s'est poursuivie avec des concerts de Phoenix et d'Air, immédiatement après une série de clips rétrospectifs sur les Jeux. La séquence de passation du drapeau olympique, un moment clé de toute cérémonie de cl?ture, a été marquée par le passage de relais d'Anne Hidalgo, maire de Paris, à Karen Bass, maire de Los Angeles. Cette transmission de flambeau s'est faite de manière fluide, entre deux équipes artistiques, la fran?aise et l'américaine, qui avaient travaillé séparément.
L'acteur américain Tom Cruise, célèbre pour ses cascades dans Mission Impossible et Top Gun, était présent et a participé au spectacle, en descendant en rappel dans le stade pour s'emparer du drapeau olympique. En toute fin de cérémonie, la chanteuse fran?aise Yseult a repris la chanson "My Way", comme transition vers les Jeux de Los Angeles. Un grand feu d'artifice a clos le spectacle à Saint-Denis. Fin
(Rédactrice : Estelle ZHAO)
