Dix ans après l'ouverture à la circulation de l'autoroute Mêdog, les villes frontalières et les zones montagneuses ont subi d'énormes changements
Mêdog, au Tibet, est le dernier district du pays à avoir eu accès aux autoroutes. L'autoroute de Mêdog a été ouverte à la circulation le 31 octobre 2013. Cette route a été construite sur 52 ans par trois générations de batisseurs chinois et de militaires et civils tibétains. Cette route a établi de nombreux records dans l'histoire de la construction d'autoroutes en Chine.
Le district de Mêdog, situé au sud-est du Tibet, se trouve à l'extrémité orientale de l'Himalaya et au c?ur du Grand Canyon de Yarlung Zangbo, le plus grand canyon du monde. Cependant, Mêdog, qui possède une beauté de classe mondiale, présente des risques géologiques et des problèmes de construction de transports de niveau mondial.
Le tunnel de Galongla a constitué l'une des plus grandes difficultés liées à la construction de l'autoroute Mêdog. Il a été achevé en décembre 2010, ce qui a permis de résoudre le problème de ? passage étroit ? de l'autoroute Mêdog. Le 31 octobre 2013, l'autoroute Mêdog, longue de 117 kilomètres, a été officiellement ouverte à la circulation. De 2017 à 2020, l'état a rénové et reconstruit le tron?on de la route nationale 559 allant de Bomê à Mêdog.
Au cours des 10 années qui se sont écoulées depuis son ouverture à la circulation, avec le ferme soutien du pays et des provinces et villes aidant le Tibet, la croissance annuelle moyenne du PIB de Mêdog dépasse 11 %. En octobre 2023, le Tibet a lancé un projet spécial visant à améliorer la qualité de l'autoroute Mêdog.
Récemment, c'est la période de cueillette du thé d'automne dans la plantation de thé biologique alpin de 10 000 mus du district de Mêdog. Bénéficiant des nuages ??de haute montagne et d'un bon environnement écologique, le thé y est très populaire. Grace à la fluidité de l'autoroute Mêdog, le district de Mêdog a vigoureusement développé l'industrie intégrée du thé et du tourisme et s'est engagé sur la voie du développement vert. Grace à la planification, les champs de plants de thé peuvent être transformés en des sites pittoresques et les batiments résidentiels ont été transformés en des auberges.
En plus de la cueillette et de la production de thé, la région explore constamment le développement intégré du thé et du tourisme en fonction des conditions locales. Dans ces plantations de thé, vous pourrez non seulement découvrir le plaisir de cueillir du thé, mais également profiter de sites pittoresques tels que le pic Namjagbarwa et le fleuve Yarlung Zangbo. Jusqu'à présent, le nombre de touristes accueillis localement a atteint 30 000.
(Rédactrice : Lucie ZHOU)
