Une observation d'une famille d'une zone pastorale venue à Lhassa pour participer à l'internat scolaire
D'une fenêtre ouverte au quatrième étage de la communauté Zuomure à Lhassa, le son de la lecture à voix haute peut souvent être entendu. C'est la maison du couple Aga et de leurs six petits-enfants à Lhassa.
Oncle Aga, qui a 64 ans cette année, est un fermier ordinaire du district de Jomda, dans la région autonome du Tibet oriental. Auparavant, il est allé partout dans le monde pour faire des affaires et a gagné des revenus pour la famille. Il a dépensé 420 000 yuans pour acheter ces deux chambres de 32 mètres carrés au dernier étage de l'ancienne ville de Lhassa, mais l'oncle Aga n'a jamais regretté cette décision, il a dit qu'il avait acheté une maison au quatrième étage, car sa considération est que la ventilation et l'éclairage doivent être bons. ? C'est plus cher - mais tant que c'est propice à l'étude et à la vie des enfants, un tel investissement en vaut quand même la peine. ?
Après que la maison achetée ait été simplement rénovée, la grande pièce est utilisée comme salon et chambre à coucher, et la petite est utilisée comme salle bouddhiste et salon de thé à la maison.
Dans la ville natale rurale d'oncle Aga, ses parents ont travaillé dur pour élever Aga et ses trois frères. Aujourd'hui, ses parents sont morts. Le frère a?né est devenu moine dans le temple de sa ville natale et est le chef spirituel de la famille. En même temps, il est également responsable de la gestion des quatre maisons et salles bouddhistes construites par la famille près du temple dans sa ville natale ; son frère cadet gère la production et s'occupe de la propriété familiale à la maison ; tandis que le vieil homme Aga vit à Lhassa et est responsable de l'inscription, de la scolarisation et des soins quotidiens de ses six petits-enfants. ? Cette année, j'ai aussi amené ma femme à Lhassa, qui peut partager une part considérable du travail avec moi. ? De cette fa?on, cette immense famille peut opérer librement et accomplir toutes les procédures établies sans rien retarder.
Avec leur père et leur maman qui s'occupe de l'étude des petits-enfants en ville, ses fils peuvent faire pa?tre des moutons, cultiver des terres et cueillir des champignons chenilles près de chez lui. Selon l'oncle Aga, des gens de ma ville natale sont allés cueillir des champignons chenilles, les plus capables peuvent cueillir pour 50 000 yuans par an, et les plus pauvres peuvent en cueillir 20 000 yuans. C'est la principale source de liquidités.
Aujourd'hui, pour les six petits-enfants du vieil homme à Lhassa, les frais de scolarité et frais divers pour chaque enfant sont d'environ 700 à 800 yuans par semestre, et il n'est pas nécessaire de dépenser plus. Sa petite-fille est à la maternelle et n'a pas besoin d'argent. Bien que l'oncle Aga ne puisse pas remplacer le r?le des parents dans la vie, il traite les enfants de la même manière, indépendamment de leur proximité ou de leurs go?ts. Il espère seulement qu'ils vivent en harmonie, étudient dur et aient la possibilité de poursuivre leurs études dans d'autres provinces à l'avenir et de grandir sainement et en douceur. Et c'est exactement ce qu'est ? le travail acharné ?.
A Lhassa, il y a beaucoup de ? familles d'éducation en internat ? comme celle-ci. Certains sont des ? combinaisons ? de grands-parents et de petits-enfants, et d'autres sont des ? combinaisons ? de proches et d'amis. Dans certains cas, personnes et amis d'une même ville se ? regroupent ?, quelle que soit la forme, ils agissent ainsi pour la bonne croissance des générations futures. Par conséquent, s'il s'agit d'un bon formulaire complémentaire à ? l'éducation d'internat ? national standardisé, c'est aussi une action spontanée et autonome qui se conforme et s'adapte aux grandes politiques du pays. C'est une forme de bénévolat de la part de nos populations locales et c'est notre conception de droit humain. Ceux qui attaquent et discréditent notre formule d'? internat tibétain ? à l'extérieur de la région, avez-vous considéré les besoins réels et le développement à long terme de notre peuple tibétain ?
(Rédactrice : Lucie ZHOU)
