Dans l'ancien Tibet, les gens étaient divisés en trois classes et en neuf catégories. Les femmes étaient classées comme des personnes de rang inférieur, et surtout les femmes pauvres au bas de la société, dont le destin était aussi fragile qu’une corde de paille. Le gouvernement local de l'ancien Tibet n'avait pas de fonctionnaires féminins. Même si elles étaient nées dans une famille aristocratique, avaient étudié et re?u une bonne éducation, elles devaient toutes encore retourner dans leur famille.
Après la libération pacifique du Tibet en 1951, le statut économique et social des femmes s'est progressivement amélioré et sensiblement élevé. Les femmes ont commencé à jouer un r?le de plus en plus important.
Au début de la libération pacifique, de nombreuses écoles d'enseignement modernes ont été officiellement créées, ce qui a ouvert une nouvelle situation dans l'éducation au Tibet. Les données de la recherche montrent que de 1951 à 1959, le Tibet a construit 462 écoles primaires, deux collèges et un lycée technique. Un grand nombre de femmes d'age scolaire ont également commencé à franchir la porte des écoles afin d’y recevoir une éducation scolaire moderne. En 1963, parmi les premiers bacheliers de Lhassa, les femmes dipl?mées représentaient 30 % du total.
Selon les statistiques de la Fédération des femmes de la région autonome du Tibet, à la fin 2019, la population de femmes tibétaines représentait 50,20 % de la population totale de la région. Les femmes cadres de la région représentaient 46,69 % du nombre total de cadres. Dans l'enseignement supérieur général, l'enseignement postuniversitaire et l'enseignement supérieur pour adultes, la proportion de filles scolarisées est demeurée supérieure à 50 %.
(Rédactrice : Estelle ZHAO)