Dawa Chonda est issu d'une famille ordinaire, mais ses parents sont tous deux des agents de police honorés de gloire. Aux yeux de beaucoup de gens, une famille dont les deux parents travaillent comme agents de police est synonyme de revenus stables et de carrière décente, mais seuls Dawa Chonda et ses parents connaissent la difficulté.
Dawa Chonda, qui fait partie des forces de police depuis 12 ans, travaille depuis longtemps dans des zones de haute altitude. Il est aujourd'hui le chef de police de troisième grade du poste de police frontalière de Shang Yadong, du détachement de gestion frontalière de Shigatsé, de la région autonome du Tibet.
En photo : Dawa Chonda rendant visite à des familles locales.
"Depuis le moment où j'ai revêtu cet uniforme de police bleu marine, je suis destiné à être occupé dans ma vie, notamment en tant que policier chargé de la gestion de l'immigration. Ma femme et moi travaillons dans nos postes respectifs toute l'année, et nos enfants restent chez les parents de ma femme. Nous nous retrouvons tous les deux une fois par an avec nos enfants." dit Dawa Chonda. Dawa Chonda et sa femme travaillent à 20 kilomètres de distance, à plus de 400 kilomètres de leurs deux enfants. Ils sont très occupés au travail et cela leur laisse peu de temps pour leur famille.
En photo : Shang Yadong, comté de Yadong, ville de Shigatsé, région autonome du Tibet.
à Yadong, en juin, peu de gens se lèvent t?t. Mais Dawa sort, portant la tsampa, pour rendre visite à une personne de 88 ans vivant seule dans le village de Rupinggang, dans le canton de Shang Yadong. Le reporter suit Dawa Chonda jusqu'à la porte de la maison de la grand-mère et frappe à la porte. "Grand-mère Drolkar, je suis venu vous voir". La vieille dame nous accueille avec un sourire radieux, ouvre la porte et dit : "Dawa ! C'est toi ! Rejoins-moi au déjeuner que j'étais sur le point de prendre."
En photo : Dawa Chonda discute avec mamie Drolkar.
Après le repas, Dawa Chonda a commencé à parler avec mamie Drolkar de sa vie quotidienne et l'a entendue raconter l'histoire du temps où, jeune, elle était bénévole comme brancardière. Comme la grand-mère perd peu à peu la mémoire, elle répète encore et encore, mais Dawa Chonda l'écoute patiemment : "Dawa Chonda est comme mon enfant. Il vient souvent me parler et m'aider à faire le ménage", dit la grand-mère Drolkar.
En photo : Dawa Chonda envoie des cadeaux aux villageois.
Dawa Chonda croit toujours fermement que "la richesse personnelle n'est pas comparable à une bonne réputation auprès des gens que je sers". Par une petite action après l'autre, Dawa Chonda a gagné le c?ur, la confiance et les éloges des habitants.
(Rédactrice : Claire SHENG)