Un siècle d'élevage apporte à table le "poulet blanc du plateau" chez les Tibétains
En photo : Tenzin Chophel (à droite) et le personnel de l'Institut d'élevage et de médecine vétérinaire de l'Académie des sciences agricoles de la région autonome du Tibet.
Récemment, le "poulet blanc du plateau" a été approuvé par la Commission nationale chinoise des ressources génétiques du bétail et de la volaille. C'est une bonne nouvelle pour Tenzin Chophel, qui s'est engagé à la reproduction et à la propagation de cette espèce volaille dans les années 1970 et 1980.
En photo : l'équipe de l'Institut d'élevage et de médecine vétérinaire de l'Académie des sciences agricoles de la région autonome du Tibet se prépare à étiqueter des poulets reproducteurs.
Tenzin Chophel, aujourd'hui un vieil homme, a le même age que la République populaire de Chine. Il est chercheur associé dans l'Institut d'élevage et de médecine vétérinaire de l'Académie des sciences agricoles de la région autonome du Tibet. Il est maintenant à la retraite. En 1979, Tenzin Chophel s'est lancée dans l'élevage du "poulet blanc du plateau" (anciennement "poulet blanc de Lhassa") pendant plus de 20 ans.
En 1958, le Tibet a introduit pour la première fois le poulet Leghorn blanc depuis d'autres régions du pays et a mené des recherches sur l'élevage et la reproduction adaptative. En raison du froid intense et de l'environnement anoxique, le problème de l'éclosion des poulets White Leghorn n'a jamais été résolu.
En photo : le travail d'élevage effectué par le personnel de l'Institut d'élevage et de médecine vétérinaire de l'Académie des sciences agricoles de la région autonome du Tibet.
Pourquoi faut-il améliorer les variétés ? Tenzin Chophel a expliqué que lorsque la RPC venait d'être fondée, le transport était à l'envers, la nourriture sur la table familiale des gens n'avait pas changé, la viande était rare et les légumes chers. Afin de répondre aux besoins de la production et de la vie, les chercheurs tibétains en élevage ont introduit le poulet Leghorn blanc depuis d'autres régions du pays, et la sélection de nouvelles variétés a été mise à l'ordre du jour.
Tenzin Chophel se souvient que le département de l'agriculture et de l'élevage de la région autonome du Tibet (aujourd'hui le département de l'agriculture et des zones rurales de la région autonome du Tibet) a autrefois alloué plus de 100 000 yuans pour soutenir pleinement la création de nouvelles variétés. "à l'époque, ce n'était pas une petite somme, bien plus importante que tout autre projet similaire".
En 1990, le groupe de race "Poulet blanc Lhassa " a été évalué comme groupe de race à ?ufs légers par le Comité des ressources génétiques animales de la région autonome du Tibet. Ce groupe de race présente une forte adaptabilité au plateau, une croissance rapide, des performances génétiques stables de la population, une forte résistance, un taux de conversion alimentaire élevé et une production d'?ufs élevée. En conséquence, les Tibétains locaux ont commencé à le promouvoir à grande échelle, couvrant 38 préfectures, villes, comtés, cantons, villages et coopératives, avec un nombre de plus de 3 millions.
Aujourd'hui, après six générations d'élevage continu, l'apparence, le poids, l'uniformité et les performances de production du "poulet blanc du plateau" peuvent bien répondre aux besoins d'élevage de différents environnements au Tibet, de 2800 à 4200 m d'altitude.
Selon lui, les efforts des générations ont finalement porté leurs fruits : non seulement ils ont confirmé que les nouvelles variétés sont largement acceptées, mais ils ont aussi changé la vie des Tibétains, amélioré la structure de leur alimentation et diversifié leurs choix alimentaires.
(Rédactrice : Lucie ZHOU)
