Depuis 14 ans, un policier des frontières au Tibet reste à son poste pendant la fête du Printemps
Pour les Chinois, le plus important moment de l'année est la réunion du Nouvel An chinois. Or, pour Tenzin Nyima, le Nouvel An chinois signifie tenir bon sans bouger.
? Maman ! Je ne rentrerai pas à la maison pour le Nouvel An chinois cette année. Vous devez bien prendre soin de vous. ? Pouvoir dire cette simple phrase – ? Je ne rentrerai pas chez moi pour le Nouvel An ? – est le résultat d'une forte lutte intérieur. C'est déjà le 14e Nouvel An chinois que Tenzin Nyima, directeur du poste de police aux frontières de Yagra au sein du détachement de gestion des frontières de Shigatsé, n'est pas rentré chez lui pour la fête du Printemps.
Les policiers décorant leur poste de police en suspendant des lanternes
Chaque réveillon du Nouvel An chinois, tout le monde prépare une grande table de d?ners du réveillon du Nouvel An. Tenzin Nyima et ses camarades sont assis autour de la grande table ronde et discutent de leurs v?ux du Nouvel An. Loin de leur famille, ils forment une autre grande famille. Ils mangent des raviolis et regardent le gala de la fête du Printemps. à minuit, ils sortent lancer des feux d'artifice du Nouvel An, qui illuminent tout le poste de police aux frontières de Yagra. Même à la frontière de la Chine, le passage au Nouvel An a des allures de fête.
Des gardes-frontières transportant du charbon lors d'une tempête de neige avant la Fête du Printemps de 2019.
Des policiers en train de déneiger des panneaux solaires lors d'une tempête de neige avant la Fête du Printemps de 2019.
Cette année, Tenzin Nyima continuera de passer la nouvelle année avec ses camarades de travail. Avec des lanternes rouges, des décorations de couplets rouges, des n?uds chinois rouges, leur poste de travail est plongé dans l'atmosphère de la nouvelle année. Cette ? petite famille ? à la frontière sud-ouest de la Chine protège en tout temps leur pays.
(Rédactrice : Estelle ZHAO)
