Visite au monastère de religieuses Shugseb du bouddhisme tibétain
En photo : le monastère de Shugseb pris en photo aérienne le 6 ao?t.
Shugseb, ou Xiongse en chinois, signifie "parmi les anciennes forêts de pins" en tibétain. Le monastère de Shugseb appartient à la secte Nyingma du bouddhisme tibétain, et compte aujourd'hui plus de 130 nonnes". Tseten, une nonne bouddhiste du monastère de Shugseb à Lhassa, au Tibet, a récemment déclaré aux journalistes que le monastère est également l'un des plus grands monastères de nonnes de la région autonome du Tibet.
"Nous nous levons à 5 heures tous les jours et nous commen?ons à réciter les écritures et à faire un travail religieux", a déclaré Pasang Drolma, une nonne bouddhiste de ce monastère connu pour sa stricte discipline. Pasang a dit qu'elle était moine depuis 36 ans, et que maintenant le monastère est harmonieux et le travail bouddhiste se déroule avec fluidité, et la vie des moines et des nonnes est simple et significative.
En photo : le monastère de Shugseb pris en photo aérienne le 6 ao?t, avec la vallée de la rivière Lhassa au loin.
Pasang Drolma, 58 ans, est originaire du canton de Caina dans le comté de Chushur, près de la ville de Lhassa. Sa ville natale se trouve au pied de la montagne Shugseb. Elle dit que le monastère de Shugseb a connu des hauts et des bas dans l'histoire, et qu'il a été reconstruit et agrandi à de nombreuses reprises. Vers l'automne 1983, elle s'est portée volontaire pour rejoindre l'équipe d'expansion du temple. "à cette époque, seuls les mules et les chevaux pouvaient accéder à la route cahoteuse. Les fermiers et les bergers de notre village ont spontanément formé des équipes pour aider le temple à transporter des matériaux en haut de la montagne".
Dans les années 80, les conditions économiques du Tibet étaient très limitées. Pasang Drolma se souvient que lorsqu'ils sont arrivés au monastère de Shugseb, ils avaient de l'eau bouillie et du Tsampa comme repas. Le thé au beurre était en pénurie.
Depuis 2014, le gouvernement local a investi environ 100 millions de yuans (12,16 millions d'euros) dans la construction d'une route de montagne, l'achèvement du projet d'eau potable, la construction d'une maison de retraite et d'une maison de livres pour le monastère de Shugseb. "Maintenant, nous avons tous une pension et une assurance médicale, une assurance accident personnelle et des indemnités de subsistance." Elle a ajouté que les croyants, les moines et les nonnes peuvent désormais se rendre au seuil de la porte en voiture.
En photo : Tenzin, une nonne de 82 ans du monastère de Shugseb, assise sur un banc tibétain dans la maison de retraite le 4 ao?t.
Selon Pasang Drolma, le monastère Shugseb est différent des monastères Gelug du bouddhisme tibétain, en ce sens qu'il n'y a pas de débat sur les écritures bouddhistes dans le monastère Shugseb. "La pratique du bouddhisme est un processus graduel. Si nous avons des questions dans notre pratique quotidienne, nous demandons principalement conseil aux enseignants". Elle a déclaré qu'il y a trois ma?tres de Sutra au monastère de Shugseb, qui sont tous d'éminents moines ayant un profond apprentissage du bouddhisme.
Outre le besoin quotidien d'apprendre les écritures et de pratiquer le bouddhisme, elle a déclaré que si les religieux de la commune de Caina, au pied de la montagne ou à proximité, ont un besoin, elles descendent souvent de la montagne pour assurer des services religieux tels que la prière et le chant des écritures pour les croyants.
(Rédactrice : Claire SHENG)
