La Chine a en partie levé ses restrictions d'entrée pour les ressortissants de 36 pays européens, qui sont plusieurs milliers à être bloqués à l'étranger depuis la fermeture des frontières en mars et la réduction du nombre de liaisons aériennes pour ralentir la propagation du coronavirus.
Presque tous les ressortissants étrangers se sont vu interdire l'entrée dans le pays depuis que ces mesures ont été prises, même les détenteurs de permis de travail ou de séjour et les étrangers ayant de la famille en Chine.
Cette semaine, la Chine a annoncé l'assouplissement de certaines conditions pour permettre aux Européens de retourner dans le pays.
En vertu des nouvelles règles, les ressortissants européens de 36 pays, dont la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, détenteurs de permis de résidence en cours de validité, pourront obtenir un visa de retour en Chine sans lettre d'invitation, indiquent les informations publiées mercredi par l'ambassade de Chine à Berlin.
Tout étranger voulant retourner en Chine doit demander un nouveau visa, car les visas et permis de résidence délivrés avant la pandémie ont été annulés. Depuis le mois de mars, la Chine n'a autorisé qu'un petit nombre de travailleurs hautement qualifiés à revenir avec une lettre d'invitation spéciale, un processus qui s'est avéré lent.
Le ministère des Affaires étrangères a déclaré lundi dans un communiqué que les ressortissants européens concernés pouvaient désormais demander un visa d'entrée gratuitement.
Toute personne arrivant de l'étranger est soumise à des tests COVID-19 et à une quarantaine de 14 jours. Les candidats au retour devront également parvenir à trouver un billet d'avion, une tache compliquée par la réduction du nombre de liaisons aériennes depuis le mois de mars et l'envol des prix des billets.
Certains de ces quotas de vol sont aussi en train d'être levés. Air France a obtenu l'autorisation d'effectuer trois liaisons par semaine entre la Chine et la France à partir de la fin du mois d'ao?t.
La Chine a réussi à ma?triser la propagation du COVID-19, en dépit de quelques foyers épidémiques locaux au cours des derniers mois.
Les autorités sanitaires chinoises ont indiqué mercredi avoir été informées de 25 nouveaux cas confirmés dans la partie continentale du pays mardi 11 ao?t, dont 16 cas importés et neuf cas de transmission locale.
Six nouveaux cas importés ont été répertoriés dans la province du Guangdong, quatre à Shanghai, et un respectivement en Mongolie intérieure, dans le Zhejiang, le Fujian, le Shandong, le Sichuan et le Shaanxi, a déclaré la Commission nationale de la santé. Les neuf cas de transmission locale se trouvaient dans la région autonome ou?goure du Xinjiang.
Une femme vivant dans la province centrale du Hubei a re?u un nouveau diagnostic positif plusieurs mois après sa guérison, ont indiqué les autorités locales.
Cette retraitée de 68 ans, résidente de la ville de Jingzhou, a été hospitalisée le 9 ao?t et son test d'acide nucléique a donné un résultat positif, a indiqué le centre de contr?le et de prévention de COVID-19 de la ville.
(Rédactrice : Claire SHENG)