Qinghai : l'amour exprimé par les Chinois d'outre-mer aide les sinistrés à poursuivre leur vie
En dix ans, la troisième école primaire complète (école primaire Qiaoai) de la ville de Yushu, dans la préfecture autonome tibétaine de Yushu, province du Qinghai (nord-ouest de la Chine), est passée d'un campus de bungalows à une école primaire de la plus grande envergure de la région, avec les meilleures installations et la meilleure qualité d'enseignement.
Après le tremblement de terre de Yushu en 2010, le Bureau des affaires chinoises à l'étranger du Conseil des affaires d'état de Chine s'est engagé à ce que l'école primaire complète n° 3 de Yushu, la maternelle n° 1 de Yushu et le centre d'activités culturelles d'amour des Chinois d'outre-mer du bourg de Jiegu de la ville de Yushu soient ouverts.
Les Chinois d'outre-mer et leurs compatriotes de Hong Kong et de Macao ont fait don de 23,96 millions de yuans (2,98 millions d'euros) pour aider à construire la troisième école primaire complète de la ville de Yushu. La construction a commencé en juillet 2010 et s'est achevée en mars 2012. L'école compte désormais 42 classes et 2132 élèves.
Plus nous nous approchons du batiment d'enseignement, plus le son de l'élève qui lit devient clair. Dans les classes, les enfants ont chacun un bureau et une chaise flambant neufs, et les enseignants utilisent des écrans tactiles pour enseigner.
Samdrup Chogtso est un élève de troisième année de l'école. Elle est née l'année du tremblement de terre et a "grandi ensemble" avec l'école. "Afin de permettre à ma grande s?ur Tsering Songmao d'étudier en ville, mes parents ont vendu leur bétail et leurs moutons, puis notre famille s'est installée ici", dit-elle.
Aujourd'hui, la s?ur a?née de Samdrup Chogtso est en deuxième année de collège, ses trois autres frères et s?urs étudient dans la même école qu'elle. "Je pense que la construction du campus est très bonne. Avec des professeurs attentionnés et des camarades de classe qui aident, j'ai une très bonne vie dans cette école".
à midi, le parent de 59 ans, Pema Dorje, attend devant la porte de l'école pour aller chercher ses deux petites-filles. Pema Dorje, qui n'a été scolarisé que jusqu'à l'école primaire, accorde une grande attention à l'éducation de ses enfants. Il a cinq enfants, dont quatre sont allés à l'université. Le plus jeune passe cette année l'examen d'entrée à l'université.
"Si les enfants ne savent pas lire, c'est comme si on leur bandait les yeux. Notre famille n'est qu'un berger ordinaire, et le fardeau était autrefois lourd pour l'a?né et le second. Plus tard, grace à la politique d'aide nationale, nous avons pu emprunter de l'argent pour aller à l'école, ce qui nous permet d'alléger le fardeau. " a déclaré Pema Dorje.
(Rédactrice: Claire SHENG)
