[Deux Sessions] Konchok Chodron : les cadres de la base doivent ? faire plus que parler ?
Le matin du 24 mai, lors de la deuxième session du ? canal des membres ? de la 3e session du 13e Comité national de la CCPPC, Konchok Chodron, membre du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois, a parlé des aspects clés du travail de base dans la lutte contre la pauvreté et du r?le que devraient jouer les cadres de base en s'appuyant sur sa propre expérience.
Konchok Chodron est la directrice du canton de Zari, dans le comté de Luntse, à Shannan, au Tibet. Elle a affirmé que la base était le ? dernier kilomètre ?, et que la chose la plus importante est de ? faire ? et non pas de seulement ? parler ?. Nous devons encore faire du bon travail, en combinant la direction de l'orientation du Parti avec les besoins spécifiques des masses, selon elle.
Selon Konchok Chodron, tout en transformant le village dans la direction de la moyenne aisance, les cadres locaux du canton de Zari responsables de l'organisation de déplacements, mais ils ont réalisé qu'il ne suffisait pas de faire du travail d'organisation. Les villageois ont beaucoup de choses à transporter, que faire si le site de réinstallation temporaire n'a pas assez de place ? Que faire s'il n'y a pas assez de personnes pour aider à déménager les choses d'une famille ? Que faire si les conditions de vie des sites de réinstallation temporaire sont mauvaises ? Ces questions sont d'abord adressées aux cadres de la base.
Konchok Chodron et les cadres de base ont libéré leurs maisons de roulement afin de les offrir aux personnes dans le besoin ; ils ont aidé directement les villageois à déménager. Tout le monde était trop occupé même pour boire de l'eau ou aller aux toilettes. Il est également nécessaire de garantir les conditions de vie sur le site de réinstallation temporaire, afin de permettre aux gens de boire de l'eau propre et d'avoir un endroit où aller aux toilettes.
? Si nous ne faisons pas ?a, le “dernier kilomètre” deviendra insurmontable, et les gens seront insatisfaits ?, a dit Konchok Chodron. Tant que les cadres feront plus que ce que les gens ordinaires ne pensent et mieux que ce que à quoi les gens attendent, le peuple considérera les cadres comme faisant partie des leurs.
Grace à trois années de dur labeur, à la fin 2018, le canton de Zari a réussi à se sortir de la pauvreté. Et en janvier 2019, le gouvernement populaire de la Région autonome du Tibet a confirmé que le canton s'était débarrassé de la pauvreté. Le revenu par habitant des ménages pauvres enregistrés dans tout le canton a atteint 12 150 yuans.
Selon Konchok Chodron, partout dans le canton de Zari, les jeunes filles apprennent maintenant à tisser le bambou à la main, les jeunes hommes apprennent à devenir guide, il y a beaucoup de gens qui étudient la cuisine et qui ouvrent des maisons de thé ou des h?tels familiaux.
? Nous sommes prêts à ouvrir la porte pour accueillir les invités, et au nom de ma belle ville natale et de ses gens passionnés, je vous souhaite la bienvenue dans le canton de Zari, au Tibet. ? Avec ces mots, Konchok Chodron a envoyé une invitation chaleureuse à la population de tout le pays.
(Rédactrice : Lucie ZHOU)
