Dans le district Deqin à Shanghri-La dans la province du Yunan, se trouve le village Cizhong, surnommé ‘‘le paradis aux fleurs de pêchers’’, où cohabitent plusieurs ethnies. Il y a plus de cent ans, est arrivé ici un missionnaire fran?ais, qui a construit une église catholique. Ainsi, le catholicisme et le bouddhisme se rencontrent par hasard dans ce petit village. Maintenant, dans le village Cizhong, le bouddhisme tibétain et le catholicisme vivent en harmonie. Les villageois, ayant de différentes croyances, jouissent d’une vie harmonieuse et pacifique.
En 1880, un missionnaire fran?ais a construit à Cigu une église, qui a été br?lée à l’issu du conflit religieux. Puis, la France a demandé au gouvernement de la dynastie des Qing de payer une indemnité et de reconstruire l’église. L’église Cizhong a été ainsi fondée. Les travaux furent achevés en 1914.
Selon le prêtre de l’église Cizhong, Yaofei, les fresques (dans l’église) prêtent beaucoup d’images bouddhistes, surtout le lotus qui figure le plus souvent dans le bouddhisme. Donc, l’église utilise certains objets bouddhistes. En termes de l’apparence, le style tibétain se voit plus souvent dans les régions tibétaines. Chaque religion a besoin de s’intégrer dans la culture locale. Cette église est une combinaison des cultures chinoises et occidentales, qui intègre aussi les cultures locales des ethnies minoritaires. Cette église représente une fusion réussie, qui n’a pas été ab?mée en conséquence.
D’après des informations, dans le village Cizhong, cohabitent les Tibétains, les Hans, les Naxi, les Lisu, les Yi, les Nu et les Bai. Parmi eux, les Tibétains sont les plus nombreux. Les croyants catholiques et bouddhistes tibétains occupent respectivement la moitié de la population. Les disciples de différentes croyances s’entraident, se marient entre eux et vivent en harmonie.