Le nouveau semestre tant attendu par Phurbu Dondrup a commencé. A partir de ce semestre, Phurbu Dondrup, agé de 11 ans du nouveau village Geer au bourg Kunsha dans la préfecture Ngari au Tibet, est entré en cinquième année de l’école primaire Kunsha.
“J’aime aller à l’école qui m’apporte beaucoup de joie. J’aime aussi réviser les le?ons, jouer ensemble avec mes camarades et nettoyer les dortoirs.”a confié au journaliste Phurbu Dondrup en vacances d’été le 9 ao?t.
Phurbu Dondrup était vêtu d’une veste rouge et blanche et des pantalons bleus foncés décorés en croisillons rouges .Il portait un foulard rouge. Il a dit au journaliste,“j’aime cet uniforme scolaire qui est très joli. De plus, avec l’arrivée du nouveau semestre, nous aurons de nouveaux uniformes scolaires.”
Le district Geer est situé au sud-ouest du département Ngari, d’une altitude en moyenne de 4 500 mètres. Pema Tashi, directeur de l’école primaire Kunsha, a précisé, “dans notre école, il y a au total 101 élèves issus tous des familles de berger.”
D’après des informations, à partir des années 80 du siècle dernier, le gouvernement central a mis en place au Tibet la politique éducative des“ trois inclusions”, soit les nourritures incluses, les logements inclus et les études incluses en faveur des enfants issus des familles de bergers ou d'agriculteurs. Non seulement leurs demandes d’aller à l’écoles sont satisfaites, mais aussi de bonnes conditions d’écoles sont garanties afin de former des talents demandés par le processus de développement socio-économique au Tibet. Depuis 30 ans,les critères de subvention des politiques des trois inclusions ont connu des augmentations à 14 reprises. A partir de ce semestre d'automne, les subventions annuelles par élève s’élèveront à 3 000 yuans. Les nourritures occupent un pourcentage de 90%; des vêtements, des équipements, des fournitures d’études sont à 10%. Par rapport à l’année 1985, les critères se sont multipliés par 10 environ.
“A condition que les enfants soient envoyés à l’école par les parents, nous nous effor?ons de retenir leur coeur à l’école. Depuis ces dernières années, les conceptions éducatives des bergers et des agriculteurs ont connu des changements silencieux. Le nombre des élèves s’est accru chaque année.” a dit Pema Tashi.
“l(fā)es nourritures à l’école sont très délicieuses qui sont adorées par mes camarades et moi.”a dit Phurbu Dondrup en souriant. “Il y a quatre repas par jour. A part le petit-déjeuner, le déjeuner, le d?ner, nous avons un souper après les cours de soir. Les plats et les nourritures sont très variés. Nous buvons du lait tous les jours.”
Afin de renforcer les nutritions des élèves, à partir de 2012, dans le cadre des 74 districts a été lancé le projet de l’amélioration des nutritions des élèves durant la période de l’éducation obligatoire dans les campagnes. Tous les enfants des paysants et des bergers dans la période de l’éducation obligatoire ont été inclus dans ce projet. D’après les statistiques, en 2014, 382 800 élèves ont bénéficié de ce projet d’amélioration des nutritions.
Depuis 50 ans, l’éducation au Tibet a connu un développement au bondissement. Avant la libération pacifique du Tibet, le taux d’analphabétisme des jeunes actifs s’est élevé à 95%. Grace à l’application de l’éducation nationale, le taux d’analphabétisme des jeunes actifs a baissé à 0,57%. Jusqu’à la fin de 2014, il y a au total 1 696 écoles de tous les niveaux et de toutes sortes et 388 points d’éducation au Tibet. Le Tibet est la première région à mettre en place l’éducation gratuite pendant 15 ans.