Travaillant main dans la main, Shanghai et le Tibet cultivent ensemble un bel avenir pour les enfants sur le plateau (II)
Les conditions géographiques particulières, la répartition de la population et la culture du Tibet déterminent que l'éducation locale doit avoir des caractéristiques propres et s'adapter à son contexte spécifique. Il est essentiel de trouver une voie éducative qui corresponde aux circonstances réelles du Tibet.
En photo : le batiment d'enseignement de l'école expérimentale de Shanghai à Shigatsé.
Tsering Dorje, vice-directeur de l'école expérimentale de Shanghai à Shigatsé, est originaire de cette ville et a lui-même bénéficié de l'éducation en internat. Il a commencé à vivre à l'école dès le collège et a poursuivi ses études en dehors du Tibet après avoir obtenu son dipl?me du lycée, afin de recevoir une éducation de meilleure qualité.
En photo : les élèves dans un cours de musique.
? En parcourant ce chemin, je peux dire que j'ai tiré parti de la commodité de l'éducation en internat pour devenir un enseignant honorable du peuple ?, ajoute Tsering Dorje. Selon lui, l'éducation en internat représente également le souhait des parents d'élèves et constitue un modèle éducatif bénéfique pour les populations des régions agricoles et pastorales.
Au Tibet, la densité de population moyenne est de 3,04 personnes par kilomètre carré, avec une répartition dispersée de la population, ce qui rend difficile l'établissement d'écoles à proximité. En particulier, les élèves vivant dans des zones éloignées doivent parcourir de longues distances chaque jour pour se rendre à l'école, ce qui présente des risques pour leur sécurité. Par conséquent, le souhait de leurs parents est que les enfants puissent étudier dans des écoles offrant un hébergement et une restauration, afin de recevoir une éducation en toute tranquillité.
En photo : les dortoirs des élèves.
Peyang, élève, déclare : ? Mes parents ne s'inquiètent pas du tout lorsque je suis en internat à l'école. Nous bénéficions d'une politique qui nous exempte des frais de repas, d'hébergement et de scolarité. Avec une allocation de poche de seulement 500 yuans par semestre, j'ai suffisamment d'argent pour couvrir toutes mes dépenses. ?
à l'école expérimentale de Shanghai à Shigatsé, Peyang suit un programme d'études visant à ma?triser de manière systématique la langue et l'écriture de sa propre ethnie (le tibétain) ainsi que la langue nationale commune (le mandarin), en plus d'autres matières telles que les mathématiques, l'histoire, la géographie, etc. Pendant leur temps libre, Peyang et ses camarades choisissent d'étudier l'histoire et la culture traditionnelles de leur ethnie en fonction de leurs préférences personnelles. L'école propose des cours de calligraphie tibétaine, d'appréciation de l'épopée de Gesar, de peinture Thangka, de danse Zhuo de Sima, de danse Guozhuang, de jeux traditionnels, etc., permettant aux élèves de ressentir le charme culturel et d'enrichir leur vie sur le campus, tout en devenant également les gardiens et les diffuseurs de l'excellente culture traditionnelle.
En photo : une salle de classe de l'école.
? Depuis toujours, nous accordons une grande importance à la transmission et au développement de l'excellente culture traditionnelle. Nous enrichissons le contenu éducatif, renfor?ons les sentiments des élèves et nous engageons dans la préservation de la tradition par divers moyens ?, déclare Tsering Dorje.
(Rédactrice : Lucie ZHOU)
