En direct : Des vieilles tours tibétaines de près de 700 ans à Rangtang dans la province du Sichuan
En photo : l'extérieur de la tour de Risimanba.
Avec une histoire de près de 700 ans, la tour de Risimanba se dresse tranquillement à Shibo, dans le village de Jiasiman du canton de Zongke, dans le comté de Rangtang, préfecture autonome tibétaine et Qiang d'Aba, province du Sichuan. à la lumière du soleil, le 6e étage de la balustrade en bois, l'orge fra?chement récoltée émettant un léger parfum, Luo Wu Wang Erjia, 76 ans, propriétaire des tours, est assis dans le salon du 3e étage pour dessiner des Thangka.
Les tours de Risimanba construites à la fin de la dynastie des Yuan et au début des Ming, un total de neuf étages, 25,6 mètres de haut, y compris le salon, la chambre à coucher, la cuisine, l'oratoire, l'enclos pour le bétail, le stockage divers, etc, qui est une résidence traditionnelle tibétaine bien préservée. Les tours sont d'ouest en est, soutenues par des collines vertes, devant de l'eau verte, en forme d'échelle, exquise et spectaculaire. En 2006, les tours de Risimanba ont été inscrites comme Unité nationale de protection des reliques culturelles clés.
Les tours de Risimanba se dressent dans le village de Jiasiman du canton de Zongke, dans le comté de Rangtang, préfecture autonome tibétaine et Qiang d'Aba.
Du haut de la vue lointaine, on profite du paysage de Shibo. Luo Wu Wang Erjia arrête le pinceau pour nous dire l'histoire des tours : il était une fois, le fils de Troskyab Gyalpo de Gyarong, Tsewang Tashi ne répond pas aux dispositions du mariage noble, parce qu'il est tombé amoureux d'une femme d'origine modeste. Il a été donc exilé à l'ouest de Gyarong et a construit cette tour portant les caractéristiques de Gyarong, Gampa, Amdo, qui a été utilisée par des peintres de Gyalpo. Contrairement à la plupart des batiments anciens scellés et protégés, cette tour a été héritée et utilisée depuis quatorze générations jusqu'à la génération de Luo Wu Wang Erjia.
? Notre famille vit dans les tours depuis des générations, j'ai grandi en écoutant les histoires d'amour, et actuellement, huit personnes vivent dans la maison. ? Yicuo Drolma, 18 ans, est la plus jeune petite fille de Luo Wu Wang Erjia. étudiant à Chengdu, elle a profité des vacances d'été pour aider la famille à collecter l'orge. ? Les tours m'ont vu grandir petit à petit, j'avais toujours l'impression que le cadre de la porte était aussi grand quand j'étais petite, mais maintenant je me suis blessée à la tête à cause de la porte à plusieurs reprises. ?
Le propriétaire des tours Luo Wu Wang Erjia, agé de 76 ans, escalade les tours.
L'ancienne tour a également changé au fil du temps, les panneaux solaires de la terrasse du 4ème étage ont été installés il y a 8 ans. Il y a 5 ans, Didi, en tant que plus petit membre de la famille, ce chien errant est intégré dans la famille. Il y a deux ans, Yicuo Drolma et son père portaient des paniers de pierres jusqu'au 3ème étage pour remplir la terrasse en terre, résolvant ainsi le problème du salon couvert de boue les jours de pluie. Ajouter de la terre aux murs extérieurs et au toit, enlever les mauvaises herbes et prévenir les fuites estivales ou les fissures dans les murs, sont des le?ons que Yicuo Drolma a apprises de son grand-père dès son plus jeune age.
Les tours de Risimanba reflètent les traditions historiques et culturelles et les concepts esthétiques du peuple tibétain, avec une grande valeur historique ainsi que de recherche scientifique. Selon le bureau de la culture, des sports et du tourisme du comté de Rangtang, le directeur de la gestion culturelle Yixi Namu a expliqué qu'il s'agit de la plus grande et de la plus haute construction de batiments résidentiels traditionnels tibétains avec le plus de couches, la plus ancienne et connue à Aba, connu comme ? le roi des résidentiels tibétains ?.
Luo Wu Wang Erjia présente les tours installées de paratonnerre.
Afin de protéger la tour, de 2017 à ce jour, l'état et la province ont affecté des fonds spéciaux pour réparer et protéger la tour. La famille de Luo Wu Wang Erjia a été engagée comme conservateur du patrimoine, avec un salaire mensuel de 300 yuans. Le département du tourisme culturel du comté de Rangtang l'a également équipé d'installations de lutte contre les incendies et de sécurité. En parlant de l'avenir, Yicuo Drolma a dit avec fermeté : ? Faire conna?tre à plus de gens des tours, c'est ce que je veux faire après l'obtention du dipl?me. ?
(Rédactrice : Estelle ZHAO)
