Les habitants de la banlieue ouest de Lhassa produisent des ? Losar Metog ? pour célébrer le Nouvel An tibétain
? La technique de teinture des fleurs du Nouvel An tibétain est un patrimoine culturel immatériel propre à Lhassa. C'est aussi une industrie traditionnelle caractéristique de notre communauté de Sam. Chaque année, beaucoup de revenus en espèces sont générés pour les résidents. ?
Le 17 février, Dawa Tsering, chef de la communauté de Sam dans le district de Doilundêqên, ville de Lhassa, au Tibet, a déclaré aux journalistes : ? C'est actuellement le mois de décembre dans le calendrier tibétain. Presque toutes les familles de la communauté de Sam fabriquent des fleurs du Nouvel An tibétain. ?
Les ? fleurs du Nouvel An tibétain ?, également connues sous le nom de ? Losar Metog ?, sont teintes avec des épis de blé et des Nianhua (une sorte de plante) en bleu, jaune, vert, rouge et autres. Les cinq branches sont attachées en une ? fleur ?, qui signifie une bonne récolte et le bonheur. C'est un élément indispensable du Nouvel An tibétain pour décorer la bo?te de ? Qiema ?. Le village de Sam est situé dans la banlieue ouest de Lhassa, à 15 km du Palais du Potala. C'est la principale communauté de production de ces ? fleurs ?.
Dans la cour tibétaine de Sangye, vous pouvez voir un simple poêle au milieu de la pièce. Sangye fait bouillir de l'eau dans la marmite, y verse la peinture et la mélange bien. Puis, elle met une poignée d'épis de blé, les arrose, les retourne, et une fois que la teinture est uniforme, les épis de blé sont retirés et séchés, ce qui permet de teindre une poignée de ? fleurs du Nouvel An tibétain ?.
Sangye a dit qu'elle était mariée à Sam du district de Nyemo et que son mari travaillait dans le transport. Quand elle était jeune, elle a appris des anciens du village comment faire des ? fleurs du Nouvel An tibétain ?. Plus tard, elle a commencé à les fabriquer elle-même. ? Cette année, 4 mu de blé et de Nianhua ont été plantés. Je prévois d'en vendre une partie en gros et une partie au marché de Chomsigkang de Lhassa pour la vente au détail, avec un revenu estimé à 30 000 yuans. ?
Elle dit que les ? fleurs du Nouvel An tibétain ? doivent être séchées après avoir été teintes. Ensuite, on les regroupe et on les emballe, et on les classe par forme et par couleur de ? fleur ?. Enfin, on attache 5 ? fleurs du Nouvel An tibétain ? de différentes couleurs et les emballe ensemble. Ensuite, on coupe l'excédent de la queue et un bouquet de ? fleurs du Nouvel An tibétain ? est prêt.
? Le prix de gros est de deux ou trois yuans le lot, la vente au détail co?te quatre ou cinq yuans par paquet. ?
Mima, un résident de 45 ans de la communauté de Sam, a déclaré que près de la communauté se trouve la rivière Doilong Qu et les épis de blé cultivés dans le climat de la vallée locale sont pleins et tangibles. Cet endroit convient à la production de ? fleurs du Nouvel An tibétain ?. ? C'est à peu près au même moment que la plantation de l'orge des hautes terres, la plantation se fait au printemps et la récolte à l'automne, ensuite on fait l'effeuillage et le séchage, et les met dans un entrep?t à l'épreuve des rongeurs et on commence à les teindre et à les vendre en saison. ?
Il a dit que certaines familles de la communauté ont plus de monde et la production de ? fleurs du Nouvel An tibétain ? peut leur rapporter entre 50 000 et 60 000 yuans.
Il est rapporté que la communauté de Sam était auparavant un village. Alors que l'aire urbaine de Lhassa continue de s'étendre, elle fait maintenant partie de la ville. Le chef de la communauté Dawa Tsering a également déclaré que grace à son avantage géographique, la communauté de Sam a fait ses adieux à la pauvreté en 2016, faisant en sorte que les ? fleurs du Nouvel An tibétain ? rapportent chaque année plus d'un million de yuans de revenus à la communauté, représentant une importante source de revenus.
(Rédactrice : Claire SHENG)
