60 héritiers de l'art des thangkas au Tibet s'unissent pour promouvoir le patrimoine culturel immatériel
Les stagiaires obtenant un certificat d'achèvement.
Le 3 décembre, le 5e Cours de formation sur la vulgarisation de l'art des thangkas tibétains de l'Université du Tibet s'est achevé à Lhassa, au Tibet. Un total de 60 étudiants ont participé à ce cours. Les stagiaires étaient des pratiquants de l'art des thangkas venus de diverses municipalités du Tibet.
Des passionnés de l'art des thangka visitant l'exposition avec des dipl?més.
Selon Basang Tsering, un étudiant du comté de Sangri, de la ville de Shannan, au Tibet, après avoir obtenu son dipl?me du Collège des arts de l'Université du Tibet en 2013, il est retourné dans sa ville natale, dans le comté de Sangri, pour devenir professeur de collège, et il a apporté les compétences de peinture de l'art des thangkas qu'il a apprises à l'université à ses élèves.
Une oeuvre de thangka d'un élève (photo partielle).
? Auparavant, dans l'enseignement de l'art des thangkas à l'école, je ne savais pas par où commencer ?, a déclaré Basang Tsering, précisant que ce cours de formation est riche en contenu, impliquant l'histoire, la culture et l'art du Tibet, incluant l'observation sur place de la création des thangkas et des peintures murales des temples, etc. ? Cela a élargi nos horizons et ouvert nos esprits. J'ai re?u de bons conseils pour améliorer mon enseignement à l'école. ?
Un professeur de thangka et les étudiants visitant l'exposition des ?uvres finalisées.
? Dans le développement de l'art des thangkas tibétains, il y a aussi une situation de manque de connaissances culturelles par certains pratiquants de thangkas, de manque d'innovation de conception, de manque de force globale de l'industrie et de manque de compétitivité sur le marché. ? Sambu, chef adjoint du Département de la culture de la région autonome du Tibet, estime que pour changer la situation ci-dessus, il faut construire un pont entre l'artisanat traditionnel et la créativité académique, artistique et moderne, l'éducation contemporaine et la vie populaire. Il faut intégrer le design moderne dans l'artisanat traditionnel, et permettre à l'artisanat traditionnel d'entrer dans la vie moderne. Il faut maintenir la tradition et de ne pas perdre son fondement, améliorer la production, améliorer la qualité, et former un grand nombre de dévots, renforcer leur ambition et leur permettre de prendre en charge le fardeau sur leurs épaules, devant des héritiers talentueux et représentatifs de l'art des thangkas.
(Rédactrice : Claire SHENG)
