Le camp de danse céleste composé de filles non mariées.
Chaque année, du 16 au 25 juin du calendrier lunaire, plus de 20 villages tibétains et des Tu de la vallée de Longwu, située dans le district de Tongren (Qinghai), célèbrent leur grande fête folklorique religieuse : le Festival de juin de Regong. Les hommes, les femmes, les personnes agées et les plus jeunes s'habillent soigneusement pendant cette période afin de participer aux différents rituels d'adoration des dieux.
Les jeunes hommes effectuent la danse céleste dans le but de plaire à leur dieu.
A noter que seuls les jeunes hommes et les jeunes filles célibataires peuvent participer aux rituels clés. Ils exécutent des danses célestes, des danses militaires et des danses du dragon en se conformant à la tradition vieille de plus de 1 400 ans.
Les joueurs de tambour dans la danse céleste.
Les hommes agés sont responsables de l'organisation et de la logistique des rituels. D'autres, comme les jeunes enfants, les femmes mariées et les personnes agées, ne peuvent qu'être spectateurs. Cependant, tous ceux qui viendront sur les lieux doivent soigner leur apparence en portant leurs costumes traditionnels d'habitude rangés dans les armoires. Ils se mettent alors sur leur 31.
La danse militaire : dans la légende, la danse militaire a été créée pour commémorer le cessez-le-feu entre l'empire des Tang et l'ancien empire du Tibet.
En plus des danses les plus solennelles de l'événement, on trouve aussi des rituels tels que réciter des prières, faire des offrandes aux dieux, enfoncer des batonnets de fer dans les joues ou dans le dos, grimper aux poteaux dragons, jouer du tambour dragon, vénérer le dieu des montagnes et faire de la fumée à l'aide de feuilles de m?riers.
Parmi ces rituels, la chose les plus effrayante pour les spectateurs est l'enfoncement des batonnets dans les joues et dans le dos. Ce faisant, les hommes se servent de leur propre chair et de leur propre sang pour plaire aux dieux, pour montrer leur bravoure et leur force, et pour espérer l'arrêt des désastres et des épidémies. En 2006, le Festival de juin de Regong a été inscrit sur la première liste du patrimoine culturel immatériel du pays.
Les filles tirées à quatre épingles.
Les filles portent des accessoires en corail.
Les villageois portent le dieu du village avec une chaise à porteurs.
Le sorcier du village (au milieu). Chaque village compte un sorcier qui peut communiquer avec les dieux. Ils sont chargés de transmettre la volonté de Dieu à un moment important.
Le sorcier enfonce un batonnet de fer en forme d'aiguille dans la joue gauche de l'adolescent.
Les adolescents qui se voient enfoncés un batonnet de fer dans la joue commencent à danser.
Une petite représentation pendant l'événement.
Les jeunes filles spectatrices.
(Rédactrice : Claire SHENG)