La place du monastère de Jokhang.
Récemment, l'Institut de protection et de recherche du patrimoine culturel du Tibet a annoncé que depuis novembre dernier, le Tibet avait lancé un projet d'arpentage et de recherche au monastère de Jokhang, devant être achevé d’ici 2025. A l'heure actuelle, l'étude sur une partie des portes et des piliers en bois du palais principal est terminée.
Le monastère de Jokhang a été construit au 7ème siècle sous la dynastie des Tubo. Il s’agit d'un ancien batiment de la période Tubo et de l'un des patrimoines culturels mondiaux du Tibet.
Selon Tudan Tsanglang, chercheur de l’Institut, l'étude sur les caractéristiques architecturales des différentes périodes du monastère a une importance particulière pour l’élaboration des annales architecturales tibétaines.
Afin de mener une enquête très détaillée, cet arpentage analytique durera sept années consécutives. Le chercheur estime qu’il s'agit de l’étude la plus complète, systématique et approfondie du monastère.
Il précise également qu’il existe un grand nombre de mystères historiques à résoudre pendant l'enquête. Par exemple, parmi les 144 lions en bois au-dessus des piliers existants, un seul est un Sphinx.
Les chercheurs de cette étude ont analysé des entretiens et agrandissements antérieurs du monastère, dont l'agrandissement de la cour autour du IXe siècle après J.-C., l'agrandissement de la salle du Bouddha Sakyamuni au début du XIe siècle, ainsi qu’au XVIIe siècle, les agrandissements de l'entrée principale, du bureau du Dala?-Lama, de la résidence du Panchen-Lama et du bureau de régents, de l’agence du Kashag (cabinet des ministres du gouvernement tibétain), et du bureau de l’agence pour les grandes réunions de pratique bouddhiste.
En définitive, les résultats des recherches architecturales du monastère se traduiront par la publication d’ouvrages connexes.
(Rédactrice : Claire SHENG)