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Pusong: ville natale de la gravure

Publié le 2019-03-28 à 09:34  |  China Tibet Online

Avant de commencer la gravure, on imprime ou on écrit le texte sur le papier et on colle le recto sur du bois.

Le canton de Pusong (Nyêmo), ville natale de la gravure, se trouve à 150 kilomètres de la ville de Lhassa. En tibétain, ? Nyêmo ? signifie ? épi de blé ?. Le comté est réputé pour ses trois trésors : l’encens de Tunba, le papier de Xuela qui reste intact pendant mille ans, ainsi que la gravure de Pusong. Cette dernière est fabriquée en utilisant une technique ancienne transmise de génération en génération. En 2009, la technique de gravure Pusong a été inscrite sur la liste du patrimoine culturel immatériel de la région autonome du Tibet.

Choisir le couteau en fonction du volume du texte.

A l’heure actuelle, la gravure du Tibet n’est plus utilisée dans les activités religieuses par la classe noble, contrairement à l'époque de l’ancien Tibet. Elle est cependant devenue très prisée par les touristes. Par conséquent, la gravure tibétaine ne reflète plus seulement les activités religieuses, les personnages, les rituels ou les paysages naturels, mais tous les aspects de la vie moderne. Pourtant, c’est toujours le canton de Pusong qui garde entièrement cette technique de gravure ancienne.

Les couteaux utilisés pour graver le texte et le motif sont différents.

Technique minutieuse et exquise, la gravure Pusong exige une trentaine de processus compliqués, et nécessite un travail manuel pour accomplir les cinq étapes principales : le choix du bois, la fabrication, la gravure et la révision, afin d’obtenir un objet d’art final de grande qualité.

Les couteaux à gravure sont aussi spéciaux. Chaque sculpteur est équipé d’un kit professionnel, qui se compose généralement d’une vingtaine de couteaux.

La gravure Pusong se caractérise par ses multiples techniques, représentées par des écritures et des motifs ci-dessus. Elle sont utilisée à différentes occasions et sur différents supports, notamment sur les drapeaux de prières. En effet, les drapeaux de prières imprimés dans le style de Pusong représentent 80 % du marché de drapeaux de prières de Lhassa. Voilà la raison pour laquelle les

locaux considèrent que tous les drapeaux de prières suspendus à Lhassa sont passés par la technique de gravure Pusong.

Le bois à graver doit être coloré pour pouvoir imprimer.

Wangdrak, un sculpteur agé de 33 ans, a commencé son apprentissage de gravure à 10 ans, et a appris auprès de deux ma?tres pendant 6 ans. ? Pendant mes premiers jours d’apprentissage, le bois était trop dur et mes mains étaient tellement frottées que j'avais souvent des cloques. Je peinais vraiment à m’habituer à cette corvée. ? a-t-il déclaré.

Le bois sculpté et coloré.

Selon Wangdrak, dans le passé, on ne gagnait pas beaucoup d'argent en faisant seulement de la gravure. Grace aux coopératives d’aujourd’hui, de nouvelles idées enrichissent la gravure traditionnelle et attirent toujours plus de touristes, ce qui rapportent des recettes significatives. Pendant la saison agricole plus calme, Wangdrak passe toute la journée à faire des gravures, en tenant le bois dans la main droite et son couteau dans la main gauche.

Travailler la gravure est néfaste pour les yeux. C’est pourquoi les sculpteurs agés portent toujours des lunettes.

Afin de transmettre et développer la gravure Pusong, le comté de Nyêmo y investi beaucoup ces dernières années, en achetant du bois à gravure et des tissus à imprimer pour les agriculteurs-artisans, et en organisant de nombreuses formations professionnelles.

Les artisans travaillent la gravure.

(Rédactrice : Claire SHENG)

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