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Le 10e Panchen Choekyi Gyaltsen a mis en pratique ses amours envers le Parti Communiste Chinois, envers la patrie socialiste, envers sa propre ethnie et envers la religion de sa propre foi. En tant que leader exceptionnel du bouddhisme tibétain, il a activement aidé le parti et le gouvernement à mettre en ?uvre la politique de la liberté de croyance religieuse. D'autre part, il a promu les bienfaits du bouddhisme tibétain et a combattu les méfaits de celui-ci, tout en explorant le système de gestion des monastères dans des conditions socialistes. Par ses efforts acharnés, il tente de faire coordonner progressivement bouddhisme tibétain et socialisme.

? La Constitution entre dans les monastères ? et ? La gestion démocratique du monastère ?.

Le monastère de Tashilhunpo est le plus grand monastère de la ville de Shigatse. Après l’intronisation du quatrième panchen-lama, ce monastère est devenu la résidence de tous les panchen-lamas suivants.

Ga Dawacairen, chercheur à l'Institut d'études religieuses du tibétologie de Chine, a déclaré que de 1960 à 1961, le 10e panchen-lama avait avancé cinq propositions sur la réforme religieuse tibétaine : abandonner l'exploitation, adopter la gestion démocratique, appliquer des décrets gouvernementaux, valoriser le travail, ainsi que s’occuper entièrement des plus vulnérables et des moines chargés de psalmodier dans les monastères. ? Après les réformes démocratiques de 1960, le monastère de Tashilhunpo a adhéré au principe du constitutionnalisme, de la gestion démocratique et du respect des différences ?, révèle-t-il.

? Vous êtes un expert en questions religieuses. Vos opinions sont très bonnes. Suivez les v?tres ?, a affirmé le président Mao Zedong le 23 janvier 1961 lors de sa rencontre avec le 10e panchen-lama à Pékin. En pratique, le 10e panchen-lama s’est donné en exemple pour mettre en ?uvre les principes de la réforme démocratique des monastères qu'il préconisait, et a apporté des contributions remarquables à l'abolition du privilège féodal des monastères et à la mise en ?uvre des systèmes de gestion démocratique.

? Résumer un ensemble de systèmes de gestion des monastères adaptés aux conditions socialistes ?

Depuis la réforme et l'ouverture, réussir à trouver la manière d'adapter la gestion des monastères au socialisme devient de plus en plus important. D’après Ga Dawacairen, en 1985, le 10e panchen-lama a visité plus de 20 districts tibétains et y a dicté et rédigé la première ébauche du ? Projet pilote sur la gestion des monastères dans les conditions socialistes au monastère de Tachilhunpo ?.

En novembre 1985, le 10e panchen-lama a soumis au Comité central son projet pilote. A l’époque, Xi Zhongxun, secrétaire du Secrétariat Central, estimait les points de vue du ma?tre comme étant très bons. Plus tard, le projet pilote a été lancé dans le monastère de Tashilhunpo, jetant ainsi les bases de l'étude sur la place du bouddhisme tibétain dans la société socialiste.

En juillet 1987, le 10e panchen-lama a organisé une réunion de synthèse sur la gestion pilote du monastère de Tashilhunpo, et y a formulé le ? Résumé du projet pilote sur la gestion du monastère dans les conditions socialistes au monastère de Tashilhunpo ?.

Ga Dawacairen a déclaré : ? Le 10ème panchen-lama a souligné dans son "Résumé du projet pilote" que notre objectif fondamental était que tous les membres du monastère soutiennent les politiques du Parti Communiste Chinois, soutiennent le socialisme, aiment la patrie et maintiennent la réunification de la Chine et comprennent les enseignements fondamentaux du Bouddhisme. Que certains moines deviennent même des érudits du Bouddhisme. Cet objectif et ces exigences sont toujours très importants pour la gestion des monastères bouddhistes tibétains et pour l'éducation de la population locale. ?

(Rédactrice: Claire SHENG)