Une exposition charitable de peintures et calligraphies des éthnies han et tibétain déroule au total 223 oeuvres d’art, comprenant plusieurs calligraphies en tibétain et des thangkas, selon le reportage du 12 juin.
Durant sa visite, notre journaliste a eu les yeux rivés sur une série de peintures chinoises décrivant la vie des Tibétains, dessinées par Zheng Shanlu – grand peintre du genre. A noter que la moitié de ces 41 oeuvres sont réalisées sur le papier tibétain.
Dénommé ‘Langdu’ et connu sous le nom de ‘queue de loup’, ce papier est fabriqué à partir de racines d’une herbe vénéneuse dite Stellera chamaejasme (ruyal en tibétain). Grace à sa toxicité, le papier tibétain ne craint pas de vers ni de rats et ne subit presque aucun dégat pendant des milliers d’années, ce qui fait de lui un support idéal pour la transmission de la culture.
Son avantage peut pourtant devenir un inconvénient dans la fabrication totalement manuelle. Le mettre dans de l’eau bouillante et le passer à la vapeur réduiront sa toxicité. Or, ce processus peut para?tre à la fois long, inefficace et co?teux. Peu de gens ma?trisent à cet effet la technique de fabrication, rendant le papier encore plus prisé au fil du temps. En 2006, cette technique a été inscrite sur la liste des patrimoines culturels immatériel de Chine.
Source: China Tibet Online
(Rédactrice: Caroline)