par Martina Fuchs
"Les grandes entreprises étrangères se rendent compte que le marché chinois est non seulement vaste, mais aussi une source d'innovation et de savoir-faire", a indiqué Tomas Casas Klett, directeur du China Competence Center de l'Université de Saint-Gall en Suisse.
La Chine est l'un des moteurs de la croissance économique mondiale "parce que c'est une économie énorme, la deuxième plus grande au monde", a déclaré à Xinhua M. Casas Klett, spécialisé dans le commerce international avec une attention particulière envers la Chine.
"L'inflation est toujours un facteur à prendre en compte pour le commerce international. Ici, la Chine fait preuve de stabilité des prix", contrairement à certains pays développés, "où les taux d'inflation diminuent, mais restent tenaces", a expliqué l'universitaire qui a 15 ans d'expérience dans l'entrepreneuriat en Chine.
"Le marché chinois est extrêmement compétitif", a-t-il constaté, estimant que le monde profite de son dynamisme et de ses efficacités accrues.
Les prix à la consommation en Chine ont augmenté de 0,1% en mars par rapport à l'année précédente, ont montré les données du Bureau national des statistiques (BES) le mois dernier, contre une hausse de 0,7% en février, la première hausse en six mois.
Lors des "deux sessions" chinoises de mars, le gouvernement chinois a fixé un objectif de croissance du produit intérieur brut (PIB) d'environ 5% pour 2024.
Interrogé sur la confiance des entreprises étrangères en Chine, M. Casas Klett a affirmé : "La réalité économique fondamentale de la Chine est celle de la croissance. De nombreuses entreprises faisant des affaires en Chine en sont conscientes. Elles veulent une part de ce marché, elles veulent une part de cette croissance."
En janvier, la Chine et la Suisse ont annoncé l'achèvement d'une étude de faisabilité conjointe sur la mise à niveau de leur accord de libre-échange (ALE) et sont convenues de soutenir le lancement rapide de négociations formelles. L'ALE entre les deux pays a été signé en 2013 et est entré en vigueur le 1er juillet 2014.
"Une amélioration de l'accord de libre-échange serait la bienvenue", a suggéré M. Casas Klett. "Nous espérons qu'il y aura davantage de libéralisation et d'ouverture. Il y a une volonté d'ouverture des deux c?tés". Fin
(Rédactrice : Estelle ZHAO)