? 28 mars ? - l'anniversaire du renouveau du Tibet
Au printemps de mars, le ? troisième p?le de la Terre ? retrouve sa couleur verte. Dans les parcs et sur les voies vertes, des fleurs s'épanouissent et des bourgeons naissent, inaugurant les paysages du printemps. Tout comme le printemps d'il y a 63 ans, les habitants du plateau enneigé ont finalement inauguré leur nouvelle vie.
Le 28 mars 1959, le gouvernement central a décidé de dissoudre l'ancien gouvernement local du Tibet, de guider le peuple tibétain à mettre en ?uvre la réforme démocratique et à renverser le système de servage féodal de la théocratie. Ainsi, un million de serfs furent libérés.
Le 19 janvier 2009, la deuxième session de la 9e Assemblée populaire de la région autonome du Tibet a voté et décidé de fixer le 28 mars de chaque année comme jour de commémoration de l'émancipation d'un million de serfs au Tibet.
Historiquement, le Tibet a longtemps pratiqué le servage féodal de la théocratie, et le million de serfs ont été exploités et opprimés. La loi de l'ancien Tibet divisait les gens en trois classes et neuf catégories, définissant clairement le statut inégal des personnes en droit. Les droits de l'homme des serfs étaient retirés par la classe des seigneurs. Le ? Langzixia ? au nord du temple du Jokhang à Lhassa était autrefois le siège de l'organe judiciaire de Lhassa dans l'ancien Tibet, et c'était ce qu'on appelait ? l'enfer sur terre ?. Les vastes serfs faisaient circuler des chansons comme celle-ci :
? Si les montagnes enneigées se transforment en beurre,
Ce sera également le seigneur qui le possèdera ;
Si l'eau du fleuve se transforme en lait,
Nous ne pourrons même pas en prendre une gorgée. ?
...
Il n'y a pas d'hiver froid qui ne passera pas, le printemps viendra toujours. La réforme démocratique a complètement aboli le servage féodal de la théocratie, et des changements fondamentaux ont eu lieu dans le système social tibétain, marquant une avancée historique. Grace à la réforme démocratique, le million de serfs ont été libérés, ont acquis leur liberté personnelle, et sont devenus les ma?tres de la nouvelle société.
Passant de l'obscurité à la lumière, les anciens serfs possédaient leurs propres terres, leurs outils agricoles, leur bétail et d'autres moyens de production. Après plus de 60 ans de travail dur, l'agriculture et l'élevage du Tibet sont complètement sortis de la situation difficile dans laquelle ils dépendaient du ciel pour se nourrir et élever leurs animaux, avec une croissance incessante en degré de modernisation.
Lors de la cérémonie des labours de printemps en 2022, Sonam Wangdrak, un résident de la communauté de Jedeshol, canton de Jedeshol, district de Konggar, ville de Shannan, dans la région autonome du Tibet, maniait une charrue en bois. Non loin de lui, des machines telles que des motoculteurs, des rotoculteurs, etc. étaient alignées, travaillant en faisant un vacarme. Cet homme de 72 ans a loué à plusieurs reprises la mécanisation agricole actuelle. Les sons animés résonnaient sur le champ, montrant la vitalité de la vaste terre.
Avec le processus national de réforme et d'ouverture, le niveau de développement des forces productives sociales dans la région autonome du Tibet s'est synchronisé progressivement avec celui de l'ensemble du pays. Les gens de tous les groupes ethniques au Tibet profitent constamment des fruits de plus en plus riches de la civilisation moderne. Bao Shufen, une étudiante du village de Shaqiong, canton de Xiachayu, district de Zayul, ville de Nyingchi, travaille actuellement à Zhuhai, dans la province du Guangdong. Passant de la montagne à la mer, elle s'est adaptée au nouvel environnement et à son travail, et a également connu les merveilles de la mer en dehors du haut plateau.
La meilleure fa?on de se souvenir de l'histoire, c'est de créer une nouvelle histoire. Aujourd'hui, que ce soit ceux qui sont au Tibet, ceux qui viennent du Tibet ou ceux qui vont au Tibet, tous sont témoins et également écrivent de nouvelles histoires ici à leur manière.
(Rédactrice : Lucie ZHOU)
