Les dirigeants et partis politiques étrangers se sont fermement opposés à la politisation de la recherche sur les origines de la COVID-19, estimant que le récent rapport sur la question publié par la communauté américaine du renseignement ne dispose d'absolument aucune crédibilité ou base scientifique.
Dans leurs messages adressés au département international du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), ils ont affirmé que ce rapport américain ignorait les faits scientifiques, persistait dans la manipulation politique, continuait de diffamer la Chine et nuisait gravement à la solidarité de la communauté internationale dans la lutte contre la pandémie et à la coopération sur la recherche des origines du coronavirus.
Ils ont salué la participation active de la Chine à la recherche mondiale sur les origines de la COVID-19 avec une attitude ouverte et transparente, exprimant leur conviction que de telles études doivent être menées par des scientifiques et experts médicaux du monde entier. Ils ont également exhorté la communauté internationale à renforcer l'unité et la coopération et à batir ensemble une communauté mondiale de la santé pour tous.
Suos Yara, vice-président de la Commission des relations étrangères du Parti du peuple cambodgien, a déclaré qu'un certain pays avait fait beaucoup de bruit sur la recherche des origines du virus, concocté des rapports dénués de toute crédibilité et tenté de rejeter sur la Chine la faute de son propre échec contre la pandémie, tout cela afin de servir ses propres intérêts nationaux et géopolitiques.
Une démarche aussi égo?ste, malveillante et irresponsable nuit gravement à la coopération internationale et à l'humanitarisme, a-t-il poursuivi. Selon lui, le monde doit procéder à des jugements corrects sur la base de recherches scientifiques menées avec rigueur par des experts médicaux, et non falsifier des faits et des données assemblés par des politiciens et des "experts du renseignement" hypocrites et servant leurs propres intérêts.
Les virus ne connaissent ni frontières, ni races, et ne peuvent être vaincus que lorsque la communauté internationale réalise des efforts concertés, a affirmé le président du Parti des travailleurs et des paysans du Népal, Narayan Man Bijukchhe.
Celui-ci s'est dit fermement opposé à la politisation et à l'étiquetage liés à la recherche sur les origines du virus, notamment à la fabrication par la communauté américaine du renseignement de faux rapports qui interfèrent avec le processus de recherche et la coopération internationale dans la lutte contre la pandémie de COVID-19.
Le Secrétariat de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) doit pleinement adopter les recommandations pertinentes du rapport de la mission conjointe Chine-OMS publié en mars dernier, et fournir l'expérience et les références nécessaires pour se prémunir contre la prochaine pandémie éventuelle, selon M. Bijukchhe.
Kawa Mahmoud, secrétaire du Comité central du Parti communiste du Kurdistan irakien, a noté que les Etats-Unis avaient profité de leur position pour créer la soi-disant "théorie de la fuite de laboratoire".
La partie américaine a insisté pour publier ce soi-disant rapport sans aucune preuve, avec l'intention de déplacer la responsabilité de sa réponse inefficace à la pandémie et de réaliser l'objectif politique de discréditer les autres pays, ce à quoi le parti s'est fermement opposé, d'après M. Mahmoud.
La question des origines du nouveau coronavirus est une affaire scientifique qui devrait être étudiée par les scientifiques et experts médicaux du monde entier, a-t-il soutenu, ajoutant que son parti s'oppose à la politisation de la recherche.
Bruno Rodriguez, membre du bureau politique du Parti communiste de Cuba et ministre des Affaires étrangères, a souligné que Cuba appelait la communauté internationale à renforcer la coopération et la solidarité ainsi qu'à s'opposer aux tentatives de politisation, de différenciation et de stigmatisation vis-à-vis de la recherche sur les origines de la COVID-19.
Cuba apprécie les efforts responsables, ouverts et transparents de la Chine et ses contributions à la lutte contre la pandémie, a-t-il ajouté.
(Rédactrice : Claire SHENG)