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L'héritage de l'Amérique en Afghanistan est désastreux (COMMENTAIRE)

Publié le 2021-08-19 à 11:22  |  Xinhua

"L'Afghanistan était la mission ultime de construction d'une nation (...) et nous avions l'obligation morale d'y laisser quelque chose de mieux", a écrit l'ancien président américain George W. Bush dans ses mémoires, revenant sur les motifs qui l'avaient conduit à ordonner l'invasion de l'Afghanistan en 2001.

Alors que les Etats-Unis sont en train de se retirer, vingt années de ce que Washington a appelé "construction d'une nation" s'effondrent sous les yeux du monde. Et les morts, les effusions de sang et une terrible tragédie humanitaire sont ce que les Etats-Unis ont vraiment laissé derrière eux en Afghanistan, comme en témoignent de manière frappante certains Afghans qui sont morts après s'être accrochés à un avion militaire américain qui se hatait de décoller.

Depuis leur arrivée en Afghanistan, les forces américaines ont fait plus de 30.000 morts parmi les civils, blessé plus de 60.000 personnes et transformé onze millions de personnes en réfugiés.

Selon les chiffres officiels, rien qu'en 2019, au moins 6.825 frappes de drones ont eu lieu en Afghanistan, tandis que 7.423 bombes et autres munitions ont été larguées sur le sol, soit une moyenne de 20 bombes par jour. Avec des bombes américaines qui explosent partout, la paix et la stabilité sont depuis longtemps un objectif bien au-delà de la portée des Afghans ordinaires.

La guerre de vingt ans menée par les Etats-Unis en Afghanistan regorge de tragédies déchirantes pour les familles ordinaires afghanes. L'un de ces drames a été la frappe aérienne meurtrière des Etats-Unis sur un h?pital afghan géré par Médecins sans frontières (MSF) en 2015. Bien que quelque 40 civils aient été tués dans ce que MSF a qualifié de "crime de guerre", le Pentagone a minimisé la gravité de son crime en affirmant que cette attaque avait été "causée principalement par une erreur humaine".

Le 5 mars 2020, la chambre d'appel de la Cour pénale internationale (CPI) a décidé que son procureur pouvait ouvrir une enquête sur les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité dans la guerre en Afghanistan depuis mai 2003, y compris ceux commis par des militaires américains et la CIA, tels que des attaques présumées contre des h?pitaux et d'autres cibles non militaires, des pertes civiles causées par des drones, des abus sur des prisonniers et des actes de torture.

Dans un geste typique de l'hégémonisme et de l'intimidation, Washington a ensuite bloqué les avoirs financiers de certains membres de la CPI et leur a imposé, ainsi qu'aux membres de leur famille, des restrictions de visa en guise de représailles.

Pour justifier l'offensive économique et juridique de Washington, le ministre américain de la Justice de l'époque, William Barr, a affirmé que ces mesures "constituaient une première étape importante pour tenir la CPI responsable d'avoir outrepassé son mandat et violé la souveraineté des Etats-Unis".

L'ironie tragique est que les Etats-Unis, le pays qui respecte le moins la souveraineté des autres Etats, ont voulu utiliser la souveraineté comme prétexte pour bloquer une enquête indépendante de la CPI sur leurs crimes de guerre.

Il y a deux décennies, les Etats-Unis ont déboulé en Afghanistan au nom de la lutte contre le terrorisme. S'ils avaient pu limiter leurs efforts sur la cible revendiquée, les atrocités dont cette nation d'Asie centrale a souffert au fil des décennies n'auraient peut-être pas été si horribles.

"Les Etats-Unis ont exposé les Afghans à des dommages prolongés afin de défendre l'Amérique contre une autre attaque terroriste", a écrit Carter Malkasian, un historien autrefois conseiller du général Joseph Dunford, chef des forces américaines en Afghanistan, puis chef d'état-major interarmes des Etats-Unis, dans son livre "La guerre américaine en Afghanistan".

Les Etats-Unis ont peut-être choisi de partir à leurs propres conditions, mais les atrocités indicibles qu'ils ont perpétrées contre ce pays et son peuple seront gravées de manière indélébile dans l'esprit des gens à travers le monde.

(Rédactrice : Claire SHENG)

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