Un universitaire népalais estime que le développement du Tibet devrait être considéré par les gens de manière plus objective et plus juste
"En 2010, au nom du Népal, j'ai fait don d'une statue de la princesse Bhrikuti à la région autonome du Tibet en Chine. C'était ma première visite au Tibet." Khalis Chandra Shah (orthographe traduite), président de la Nepal China culture and Education Association et président de l'h?pital Alka à Katmandou, a déclaré : "Si je n'étais pas venu voir par moi-même, j'aurais toujours en tête la même vieille image du Tibet !"
En photo : Khalis (à gauche) remet un cadeau à l'Association du peuple pour l'amitié avec les pays étrangers de la région autonome du Tibet au nom du Népal en 2010.
Khalis a étudié à l'Université de médecine traditionnelle chinoise de Beijing de 1977 à 1984. Durant cette période, il a eu l'occasion de visiter et d'échanger dans de nombreux endroits en Chine.
Comme il l'a rappelé, avant d'entrer au Tibet, sa compréhension du Tibet s'est formée sous l'influence des médias occidentaux et ses connaissances se limitaient principalement à ces reportages.
Depuis 2010, Khalis a visité le Tibet à de nombreuses reprises, couvrant Lhassa, Ngari, Nyingchi, Chamdo et d'autres endroits. Il affirme que de nouveaux développements et changements sont visibles à chaque fois. Par exemple, les moyens de transport garés à la porte de nombreux Tibétains sont passés du vélo à la moto ou à la voiture. "Je pense que cela reflète l'amélioration rapide du niveau de vie du peuple tibétain. "
Pour des raisons professionnelles, Khalis a eu l'occasion de visiter des h?pitaux locaux au Tibet. Il trouve que les installations hospitalières au Tibet sont très modernes et que l'environnement est propre et net.
"Il est maintenant devenu très pratique pour le peuple tibétain de consulter un médecin, surtout pour les femmes, les personnes agées et les enfants. Selon les annonces officielles, l'espérance de vie moyenne au Tibet a atteint 71,1 ans, soit le double de celle de 1951. Cela démontre que la condition physique de la population du Tibet est petit à petit meilleure."
"Il existe un dicton chinois : voir en personne vaut mieux qu'entendre des rumeurs. J'ai la conviction que la plupart des médias occidentaux ne sont pas venus ici en personne et n'ont pas compris de manière approfondie et objective le Tibet et les masses du Tibet. Ils élaborent des rapports sur le Tibet en se basant sur leur imagination biaisée." Khalis a déclaré qu'il voyait un nouveau Tibet avec un développement économique et social complet et stable, une protection complète de l'environnement écologique et des croyances religieuses, et une vie heureuse pour les personnes de tous les groupes ethniques. "J'espère que davantage de personnes pourront considérer le développement du Tibet de manière objective et juste."
(Rédactrice : Claire SHENG)
