Ces derniers jours, le rapport 2018 sur la liberté religieuse publié par les Etats-Unis poursuit ses critiques sur les affaires intérieures d’autres pays. Ce rapport inscrit encore une fois la Chine sur la liste des ? pays particulièrement préoccupants ? et pointe directement du doigt l’ordre religieux régulier des régions autonomes du Tibet et Ou?goure de Xinjiang.
Par la suite, la porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Hua Chunying a déclaré qu’au vu et au su de tout le monde, le gouvernement chinois protégeait, conformément à la loi, la liberté religieuse de ses citoyens, ajoutant que le peuple chinois jouit d'une pleine liberté de religion et de croyance prévue par la loi. Depuis toujours, le soi-disant comité américain fait preuve de préjugé politique à l'encontre de la Chine, ignore ses progrès dans le domaine de la religion et publie des rapports erronés sur les politiques chinoises en la matière année après année. Ses absurdités ne méritent même pas d’être réfutées.
Selon la soi-disant ? Loi sur la liberté religieuse internationale ? votée en 1998, le Congrès américain a créé une indépendante commission interpartis sur la liberté religieuse internationale qui s’occupe de dresser un rapport annuel au sujet de la liberté de religion internationale.
Cette commission qui se donne l’air professionnel n’est pourtant ni objective ni indépendante. L’ancien vice-président James Zogby a révélé que le personnel de l’organisme se contentait de forger une ébauche de rapport à partir d’informations venant de différents groupes d’intérêt. Le contenu de ces dernières fait ensuite l’objet de révision de prétendus experts, eux-mêmes ignorant complètement les situations des pays concernés.
Le quotidien fran?ais LA CROIX a dénoncé en avril 2017 la discrimination de la commission de traiter les pays et religions, impliquant que la détérioration de l’état de la liberté religieuse dans le monde constitue presque un aveu d’échec pour la Commission américaine sur la liberté religieuse dans le monde (USCIRF). Le site d’information américain HuffingtonPost revient également sur le deux poids deux mesures de l’organisme, ce qui affaiblit, d’après le site, ses compétences à soutenir la liberté de religion.
Depuis des années, les Etats-Unis s’efforcent de dénigrer l’image d’autres pays et se moquent de reproches venant de ces derniers, tout en se posant en hégémonie et juge des droits de l’homme du monde entier. Or, les Etats-Unis sont-ils si parfaits que ?a ? Son état de religion et des droits de l’hommes est-il vraiment irrépréhensible ?
Ce serait bien étonnant, car en effet, la discrimination raciale très ancrée s’en prend à la communauté musulmane aux Etats-Unis...Sous le déguisement de valeurs universelles, la société américaine n’est jamais à court d’exemples selon lesquels les droits de l’homme sont piétinés.
Le 27 janvier 2017, un décret exécutif pris par le gouvernement américain suspend l’entrée des citoyens de l'Irak, l'Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan, la Syrie et du Yémen sur le territoire américain. Vu que le décret concerne les pays où la population est majoritairement musulmane, il est dans la foulée qualifié d’interdiction d’entrée des musulmans, ce qui a provoqué des critiques virulentes à l’intérieur comme à l’extéreur des Etats-Unis. Selon une enquête menée par le Pew Research Center début 2017 dans l’Etat américain, 75℅ des musulmans à l’age adulte évoquent de nombreuses discriminations envers leur communauté. Si la moitié des musulmans prétendent que leur vie devient plus difficile ces dernières années, le même nombre de personnes se disent victime de discrimination religieuse au moins une fois l’an passé. En outre, plus de 50℅ des musulmans jugent partials des reportages des médias américains au sujet de cette population.
Source: China Tibet Online
(Rédactrice: Caroline)