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La nouvelle vie en ville d'un berger tibétain de Ngari

Publié le 2020-08-13 à 10:37  |  China Tibet Online


En photo : Sonam Yeshe dans sa chambre au balcon ensoleillé.

Sonam Yeshe, 55 ans, a une expérience  très riche en déménagements. Le village de Montser, dans le comté de Gar, à Ngari, au Tibet, dans lequel il a vécu depuis son enfance, est un village d'élevage nomade typique. Eleveur de yaks et de moutons, il a passé des années en migration entre les paturages d'été, d'automne et d'hiver.

Fin 2017, la famille de Sonam Yeshe a emménagé sur le nouveau site de relogement de Kangle, dans le comté de Gar. Ils n'auront plus à déplacer leur "nid" trois fois par an. "Avant la relocalisation, les responsables du village et du canton nous ont demandé notre avis, et j'ai été le premier à lever la main pour accepter la relocalisation parce que je voulais vivre en ville".

Maintenant, Sonam Yeshe s'assoie dans le salon de sa chambre au balcon ensoleillé et nous raconte son histoire de déménagement en ville.


En photo : le site de relocalisation de Kangle pour la lutte contre la pauvreté.

Après près de six mois de préparation, la famille de Sonam Yeshe a emménagé dans sa nouvelle maison juste avant le début de l'année 2018. Le batiment de 150 mètres carrés sur deux étages, de style tibétain, comporte cinq pièces au rez-de-chaussée, décorées en cuisine, salon, toilettes, etc. Cinq chambres se trouvent le long du couloir.

"Lorsque j'ai nouvellement emménagé ici, j'ai eu du mal à m'y adapter. Nous devons payer l'électricité, plus de 100 yuans (12 euros) par mois. Je devait aller au magasin pour acheter des choses. Au début, je ne parlais pas très bien le mandarin et ma communication n'était pas fluide. Mais je me sens plus à l'aise maintenant. "


En photo : des enfants jouent sur le site de relocalisation de Kangle.

Maintenant, ils n'ont plus à se soucier de l'approvisionnement en eau, de l'électricité, des toilettes, du chauffage et des autres nécessités de la vie. Dans le passé, ils sortaient de la maison pour aller aux toilettes, portais de l'eau pour faire du thé au beurre, br?lais de la bouse de vache pour tenir les gens au chaud. L'énergie solaire ne suffisait même pas pour la recharge des téléphones portables. L'expérience de la vie passée est gardée à l'esprit sous forme de souvenirs.


En photo : Yungdrung Nyima, le plus jeune petit-fils de Sonam Yeshe, jouant dans le salon de thé.

Des zones pastorales aux villes, l'altitude a baissé de près de 600 mètres. Sonam Yeshe a senti que sa respiration était plus douce. La diminution de l'altitude l'a également aidé à obtenir un peu de soulagement pour sa condition de polyarthrite rhumato?de. Habitué à la vie de berger, il l'a trouvé plut?t oisif tous les jours après avoir emménagé en ville au début, alors il a commencé à faire pousser des fleurs et des légumes dans sa cour intérieure, et il a également prévu de "relancer" son activité de maison de thé.

Depuis 2002, Sonam Yeshe est devenu actionnaire d'une maison de thé appartenant à la coopérative d'agriculteurs et de bergers du village de Montser. Sa femme fournit des nouilles tibétaines, du thé et des riz aux villageois et aux touristes.

Il y a plus d'un mois, il a passé un contrat avec la maison de thé de la coopérative Kangle, appelée "Jucai Tibetan restaurant", qui s'occupe principalement de thé sucré, de thé au beurre, de thé léger, de plats de riz, de nouilles tibétaines, etc. "Après avoir payé le loyer et les salaires des deux serveurs, le bénéfice net est actuellement d'environ 10 000 yuans (1 200 euros)".

Les jours de semaine, Sonam Yeshe reste au restaurant pour collecter l'argent et surveiller le magasin. Tashi Gyalpo, le plus jeune fils qui travaille dans la ville de Shiquanhe, viendra également aider après le travail.


En photo : des livres et des ustensiles d'apprentissage de Yungdrung Nyima.

Tant qu'il n'ira pas au magasin et se reposer à la maison, Sonam Yeshe restera assis avec son petit-fils, le verra lire et étudier. Bien qu'il n'ait pas pu comprendre ce qui est dit dans le livre, il conna?t les souffrances de l'analphabétisme. Pour lui, ses petits-enfants ne pourraient donc jamais devenir "aveugles aux alphabets", c'est-à-dire analphabètes.

Rivière Shiquan, montagne Yanwei. Cette nouvelle maison où ils ont emménagé il y a plus de deux ans, temoigne de nombreux jours de joies et de rires. Sur le balcon ensoleillé, six pots de bégonias fra?chement coupés, un bougainvillier sur la fenêtre diffusent leur parfum. L'histoire de la nouvelle vie de Sonam Yeshe dans la ville se poursuit.

(Rédactrice : Claire SHENG)

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